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Les raisons de la haute tarification des créations Ba&Sh

Le chiffre est brut : plus de 60 % des collections Ba&sh sont composées de matières certifiées durables ou recyclées depuis 2022. Pas d’effet d’annonce : la marque impose à ses fournisseurs des audits réguliers, un cahier des charges drastique sur la traçabilité et l’impact environnemental. À la clé, un constat sans appel : produire une pièce éco-conçue coûte en moyenne 25 % de plus que le prêt-à-porter traditionnel.

Ce surcoût n’est pas le seul poste qui fait grimper la facture finale. Ba&sh rémunère ses ateliers partenaires européens au-dessus des standards habituels du secteur textile. Chaque année, la maison injecte des ressources dans la recherche de solutions innovantes, qu’il s’agisse de teinture économe en eau ou d’emballages vraiment biodégradables. Ici, la logique du moins cher cède la place à celle du progrès concret.

Pourquoi la mode responsable a un prix : comprendre le positionnement de Ba&sh

Le « luxe accessible » : une formule séduisante, souvent galvaudée. Chez Ba&sh, ce concept s’appuie sur un équilibre précis : conjuguer mode responsable et viabilité économique. Depuis l’arrivée de Pierre Arnaud Grenade à la direction en 2017, la marque fondée par Barbara Boccara et Sharon Krief affine une stratégie qui colle aux attentes d’une clientèle féminine attentive à la provenance des produits et à la sincérité des engagements.

Le réseau de boutiques continue de s’étendre, porté par la progression du chiffre d’affaires. Pourtant, chaque vêtement, chaque accessoire Ba&sh, affiche le coût réel d’une fabrication qui refuse les raccourcis industriels. Ici, pas question de sacrifier la qualité sur l’autel de la rentabilité. Développement durable oblige, la marque privilégie des matières certifiées, sélectionne des ateliers européens, multiplie les audits et impose la traçabilité, autant de choix qui pèsent sur la grille tarifaire.

La marque se retrouve sur une ligne de crête : préserver l’image d’un luxe accessible tout en restant fidèle à ses valeurs. Pierre Arnaud Grenade ne varie pas de discours : exiger la qualité, la transparence, la solidité dans le temps, c’est accepter des prix qui reflètent ces ambitions. Ba&sh se distingue radicalement de l’industrie textile classique. Pas de soldes à outrance, pas de surproduction. Ici, chaque cliente paie la vraie valeur du vêtement : celle du savoir-faire, de la recherche, d’un plan d’action RSE assumé et suivi.

Quels engagements concrets pour la durabilité chez Ba&sh ?

La RSE, chez Ba&sh, n’est pas une étiquette : c’est un engagement qui s’éprouve à chaque étape de la chaîne de production. La traçabilité s’impose comme nouveau standard. Transparence sur la provenance des matières, sélection rigoureuse des fournisseurs : chaque maillon du processus est passé au crible.

Voici les axes majeurs sur lesquels s’organisent les efforts concrets de la marque :

  • Matières certifiées : coton biologique, viscose écoresponsable, laine traçable. Les collections multiplient les contrôles et ne s’arrêtent pas aux labels.
  • Partenariats : collaboration étroite avec des ateliers sélectionnés pour leurs engagements sociaux et écologiques.
  • Plan d’action RSE : réduction de l’empreinte sur l’eau, limitation des émissions carbone, amélioration des conditions de travail chez les fournisseurs.

L’impact social ne se limite pas à des déclarations. Ba&sh reverse chaque année une part de ses bénéfices à des associations qui combattent les violences faites aux femmes. Cet engagement s’inscrit dans une politique globale où la mode évolue au rythme de la responsabilité, sans négliger service ni création.

La maison fait de la transparence et de la transformation de ses pratiques une priorité. Elle communique ouvertement sur ses progrès, ses chiffres et ses pistes d’amélioration. L’enjeu : convaincre des clientes exigeantes que le prix est le reflet d’une cohérence entre discours et actions concrètes.

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Des créations qui incarnent une nouvelle vision de la mode éthique

Choisir une robe Ba&sh, c’est bien plus qu’opter pour une coupe ou une silhouette. Chaque pièce exprime une stratégie, une vision, un engagement qui modifie la trajectoire de l’industrie. L’exigence de mode responsable s’infiltre dans chaque détail : du fil à la teinture, du choix des partenaires à la conception du packaging. Le pari : concilier esthétique, innovation et allure, sans compromis.

Dans les studios, l’énergie d’équipe se ressent. Barbara Boccara et Sharon Krief insufflent un esprit créatif où la transformation durable va de pair avec la recherche du style. Ici, « mode engagée » ne sonne pas comme un slogan, mais se vit au quotidien. Les équipes expérimentent, ajustent, remettent en question chaque phase de création. À l’arrivée, des pièces haut de gamme, pensées pour accompagner les femmes dans la durée.

Cette ambition se traduit par des actions concrètes, que l’on peut résumer ainsi :

  • Des créations réalisées en circuit court pour limiter l’empreinte carbone
  • Un sourcing exigeant des matières, pour garantir qualité et respect de l’environnement
  • Une politique d’innovation constante, pour anticiper les attentes d’une clientèle connectée

La marque mise aussi sur un service différenciant, du conseil personnalisé en boutique au suivi après l’achat. Toute la chaîne de valeur évolue : chaque geste contribue à une politique où la responsabilité et le désir se nourrissent mutuellement. Chez Ba&sh, la transformation du secteur prend corps à chaque essayage, dans l’évidence d’un vêtement qui raconte une histoire différente.